Ça faisait un moment que je tournais autour du sujet sans vraiment savoir comment m’y prendre, mais comme j’ai fini par trouver un moyen de m’y attaquer, je vais pouvoir me lancer vraiment sur mon nouveau projet consacré aux parcs et jardins publics. J’étais bloqué jusqu’à présent car je ne savais pas vraiment quel sens lui donner, mais j’ai trouvé une solution en décidant d’arrêter de me poser des questions. Je vais dans un premier temps me constituer un stock de photo que je vais chercher à rendre suffisamment important et diversifié pour pouvoir me poser ces questions uniquement au moment de l’éditing final. Ça sera beaucoup plus facile de donner un sens en ayant une matière sur laquelle me baser plutôt que de faire du remue-méninges dans le vide en essayant de faire les photos qui sont censé rentrer dans un truc que je ne sais pas définir (Captain obvious bonjour).
Cette façon de faire a aussi l’intérêt de me faciliter le travail lors des prises de vue, je suis plus concentré et attentif à mon environnement, plus « dans l’instant » et moins à réfléchir à quelle photo je dois faire. Ça rend le travail bien plus facile et surtout plaisant (c’est un peu pour ça qu’on fait des photos quand même à la base) ; j’espère que comme cela la matière qui en ressortira sera probablement plus intéressante à exploiter.
La conséquence de cette organisation est que ce travail ne sera publié ici que justement lorsqu’il sera fini mais je mettrais le stock de photo sur ma page Flickr au fur et à mesure qu’il se remplira.
pour les curieux qui veulent jeter un œil sur le stock en question il est disponible là : https://flic.kr/s/aHBqjABx56
Cette façon de travailler est aussi, je pense, une bonne réponse sur les questions que je me posais sur mes méthodes de travail en général. L’idée de publier au fil de l’eau impose de savoir plus précisément quel sens on veut donner aux photos que l’on fait au moment où on les fait mais ça n’est pas toujours évident sur tout les sujets.